5 août 2021
Tout en finesse, avec une touche de romantisme et de sophistication, les tissus Liberty teintent de leurs fleurs nos jolies histoires d’été…
Douceur, fraîcheur : le Liberty dépoussière le dressing de son air printanier. Jeune et juvénile, le tissu séduit aussi bien les créateurs que les marques de la fast-fashion, pour envahir la garde-robe des jeunes et des moins jeunes…
Liberty tire son nom de son fondateur Arthur Lasenby Liberty (1843-1917), drapier et homme d’affaires anglais, qui ouvre une boutique Liberty of London en 1675 sur RegentStreet dans laquelle il vend toutes sortes de marchandises venues d’Orient : porcelaines et soieries chinoises, tissus indiens, éventails japonais…Le succès est immédiat.
Aujourd’hui encore, la colossale et superbe bâtisse à colombages, flanquée de sa célèbre façade Tudor érigée en 1924, surplombe l’avenue, paradis du shopping british londonien.
Afin de maîtriser la conception et l’impression textile, A.L. Liberty se tourne alors vers les manufactures, fabricants et teintureries britanniques. Il s’adjoint ainsi le travail de Thomas Wardle, teinturier spécialisé dans le travail de la soie, qui collabora étroitement avec le designer de renom William Morris, créateur des Strawberry Thief et initiateur du courant Arts and Crafts, mouvement artistique réformateur à la croisée des chemins entre les beaux-arts et les arts décoratifs.
En 1884, un nouveau département vêtement est ouvert au sein de la maison Liberty qui assoit définitivement sa renommée internationale en 1888 en exposant à Paris à l’occasion de l’Exposition Universelle. Une première succursale française voit le jour en 1890.
C’est à cette même époque qu’A.L.Liberty développe sa propre gamme de cotons imprimés. La marque Liberty of London est née.
Les imprimés sont dans un premier temps fortement marqués par des influences Art Déco et orientalistes.
Si la marque Liberty of London développe depuis ses débuts une large gamme d’étoffes, du crêpe à la mousseline en passant par le jersey viscose ou encore la soie, sa qualité emblématique la plus utilisée et la plus connue est le fameux coton Tana Lawn, souvent associé au nom Liberty.
Le coton Tana Lawn a été nommé ainsi dans les années 20 en référence au lac Tana en Ethiopie. C’est à cet endroit qu’est implantée la culture du coton utilisé pour fabriquer ses fils.
Le Tana Lawn est le résultat d’un procédé unique qui donne à ce tissu de coton une légèreté comparable à de la soie, une qualité de tissage exceptionnelle, un rendu soyeux des couleurs.
A ce jour, les tissus Liberty of London sont largement commercialisés en qualité Tana Lawn.
Reconnaissables grâce à leur exceptionnelle qualité rendue possible grâce au coton très léger et résistant, leurs tissés d’une finesse exceptionnelle laissent apparaître le motif aussi bien sur l’endroit que sur l’envers.
Les tissus, imprimés jusqu’à la lisière, offrent des motifs nés d’une alliance de 12 à 18 couleurs.
Si, dans un premier temps, les imprimés sont fortement marqués par des influences ArtDéco et orientalistes, ils céderont la place à l’iconique imprimé fleuri à partir des années 30, avec notamment l’intemporel imprimé Betsy créé à cette époque.
Dès les années 30, Paul Poirel, célèbre couturier français, dessine des modèles exclusifs pour la marque.
Puis, dans les années 1960, c’est Yves Saint-Laurent qui succombe au romantisme de l’imprimé.
Cacharel, créé en 1962 par Jean Bousquet, reste la maison qui a véritablement contribué à la gloire du Liberty en France. A la fin des années 60, le créateur démocratise l’imprimé avec son fameux chemisier à fleurs qui devient le best-seller de la marque.
Depuis quelques années, les tendances de l’été faisant la part belle au romantisme juvénile du Liberty, de nombreux créateurs comme Marc Jacobs, Balenciaga ou encore Isabel Marant, jouent la carte de la fraîcheur.
Aujourd’hui, c’est plus de 40000 références d’archives, un catalogue d’intemporels et 2 catalogues saisonniers par an, le tout agrémenté de collections capsules et de collaborations régulières.
Doté d’un savoir-faire unique signé Made With Liberty Fabric, chaque tissu Liberty est dessiné ou peint à la main par l’équipe de conception à Londres, le motif étant ensuite transposé au tissu dans l’imprimerie italienne de Liberty près du lac de Côme.
Si le charme du tissu n’est plus à prouver, le débat actuel est de savoir comment le porter, le mix & match valant mieux que le total look.
On le porte avec un perfecto ou on mise sur l’accessoire : foulard, pochette, bijou sur cordon Liberty…
Les bracelets Liberty font sensation sur la Côte d’Azur et se portent tout au long de l’année ! Grâce à son ensoleillement maximal et ce toute l’année, La French Riviera est propice pour porter ce genre de bracelet très coloré léger et interchangeable à souhait. Aujourd’hui il est porté par une clientèle assez jeune mais on peut très bien retrouver les bracelets Liberty au poignet de femmes un peu plus âgées. En effet, il séduit de plus en plus une clientèle plus large de par ses couleurs et ses motifs disponibles. Que ce soit pour une sortie plage ou pour faire un tour en ville, pas besoin d’une grande occasion pour porter ces jolis bracelets.
Dessinés avec amour à Menton (06500), la création exclusive Jaune Citron se positionne comme l’un des leaders du cordon Liberty of London original. Cette collection unique est fabriquée en France et respecte un cahier des charges précis pour offrir une qualité de finition haut de gamme. Les cordons Liberty sont en coton. Le modèle phare de la marque Azuréenne : le Bracelet liberty Phoebe Chebika, avec médaille citron, composé celui-ci avec du laiton recouvert d’argent 10 microns. Tous les bracelets sont bien entendu ajustables pour chaque poignet (de 14 jusqu’à 20 cm). Ils sont parfaits pour accessoiriser votre tenue et se portent comme un bijou.
Je vous conseille de choisir votre cordon Liberty 4mm dans la merveilleuse collection de Stragier.
Pour un bracelet deux tours de cordon poignet adulte :
Regarder un tuto Comment faire un nœud coulissant ?
Pour fignoler le tout, couper le bout de cordon qui dépasse après le nœud coulissant pour qu’il ne soit pas trop long et appliquer du vernis incolore.
Cet article traite du sujet : histoire du bracelet Liberty Phoebe
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